juillet 4, 2017
En différents groupes, les équipes de OneLife ont pu assister à une présentation de Christophe Hermanns, CEO de Vigo Universal, et l’un des pionniers belges du développement d’outils de haute technologies pour assister l’homme dans son activité journalière. « Nous avons déjà tous entendu parler de ces nouvelles technologies, dans les médias ou sur les réseaux sociaux. Je pense notamment à la reconnaissance gestuelle, la réalité virtuelle ou encore l’impression 3D. En 2020, nous devrions recenser plus de 50 milliards d’objets connectés. Les montres, nos brosses à dents, etc, tout va devenir connecté » a débuté Christophe Hermanns avec de préciser : « Toutes ces technologies ne sont que l’évolution des instruments qui tiennent aujourd’hui dans notre poche : les smartphones ». Le spécialiste de la technologie précise que les capacités, l’intelligence et la puissance des ordinateurs a évolué très rapidement. En 1965, on pensait que l’ordinateur arriverait à l’intelligence d’un singe en 2030… mais elle atteindra en fait celle d’un humain dès 2025 !
« Désormais, on ne fait plus simplement le métier pour lequel on a été formé. On continue à se développer constamment, et de nouveaux métiers sont créés. A titre d’exemple, lorsqu’un médecin obtient son diplôme, 30% de ses connaissances sont d’ores-et-déjà dépassées » souligne Christophe Hermanns.
Le parallèle avec le monde du travail, et la transformation digitale de tous les secteurs, est alors évidente : les entreprises, et ses collaborateurs doivent sans arrêt se remettre en question, innover et développer leurs compétences. Il est cependent difficile d’anticiper le futur, mais le cabinet Gartner, via son Hype Cycle, permet chaque année de visualiser quelles technologies sont sur le point d’émerger, puis lorsqu’elles entrent dans notre vie de tous les jours : il s’agit du plateau de productivité. Christophe Hermanns est par la suite revenu sur plusieurs technologies sur le point de révolutionner nos méthodes de travail, les façons d’interagir avec nos clients et partenaires, ou encore sur les moyens de promouvoir ses services. Les équipes de OneLife, ont pu, dans les locaux de la société située à Capellen, toucher de près à certaines de ces technologies et vivre ainsi de nouvelles expériences digitales.
Ces technologies qui redéfinissent notre quotidien
« Le secteur de l’impression 3D est en forte croissance. Cette méthode, qui existe depuis 1984, n’a été popularisée qu’au début des années 2010 et la possibilité d’imprimer via internet » a expliqué Christophe Hermanns. Son utilisation ? Des maquettes pour les départements marketing, les architectes, mais également pour la conservation du patrimoine et dans le domaine médical. Certaines de ces utilisations manquent encore d’industrialisation et nécessiteront encore quelques années avant de se démocratiser.
Comme l’a souligné le CEO de Vigo Universal, on parlait déjà de Réalité Augmentée en 1962. Elle n’a cependant été mise sur le devant de la scène qu’en 2015 avec l’utilisation accrue du smartphone, mais surtout avec le phénomène – éphémère, certes, mais efficace – Pokémon Go. Les capteurs, gyroscope, et autre composantes digitales de nos smartphones permettent aujourd’hui de capter et d’analyser une image, et de sublimer son environnement. « Le papier, de manière ironique, bénéficie aujourd’hui de cette technologie. C’est le cas des brochures marketing auxquelles il est désormais possible d’attacher des PDF, des vidéos, etc. Le papier devient dynamique et interactif » explique M. Hermanns.
La Réalité Virtuelle a quant à elle été popularisée par la saga Matrix, avec des personnages plongés dans un univers complètement synthétique. « Cela se fait avec un casque, et donne une vision différente du monde. Beaucoup de sociétés développent des logiciels destinés au monde de la finance, de la formation, mais pour remonter aux origines de la RV il faut revenir à 1787 avec des projections permettant de créer un univers virtuel » précise-t-il. Cette technologie est déjà utilisée dans le domaine médical afin de soigner certaines phobies ; elle permet également de créer des applications sources de nouvelles expériences pour clients et partenaires.
Les domaines du marketing et de la finance bénéficient également de la Reconnaissance Gestuelle, autre technologie abordée par Christophe Hermanns. Initiée par des startups, préconisée par Microsoft puis popularisée par Apple, elle se développe autant en Europe, qu’en Asie ou aux Etats-Unis. Enfin, le spécialiste des nouvelles technologies s’est attardé sur la Mixed Reality, dont l’avantage par rapport à la réalité virtuelle est le fait que l’on puisse continuer à interagir avec le monde qui nous entoure. « Il s’agit là de la technologie la plus avancée et évoluée. Les caméras de votre casque, lunettes, ou plus tard lentilles, mesurent tout l’environnement qui vous entoure. Cette technologie est remarquable notamment pour le secteur de la formation » a-t-il ajouté.
En guise de conclusion C. Hermanns précise “il faut désormais faire un choix, bien sélectionner les informations qui sont à notre disposition ». Il s’est également voulu rassurant : la technologie et le digital ne brisent en aucun cas la relation de personne à personne, au contraire, elles créent de nouvelles expériences et font tomber les barrières. Elles favorisent les échanges et le partage, qui se font de manière plus intuitive. « Ces nouveaux outils business arrivent dans nos vies de tous les jours et vont clairement bouleverser le secteur de la banque et de l’assurance » a conclu Christophe Hermanns.
Des expériences ludiques
Ces deux journées étaient également l’occasion pour les 150 collaborateurs de OneLife de mettre en pratique les innovations technologiques décrites par le CEO de Vigo Universal. Les équipes de la société belge ont proposé plusieurs ateliers aux employés de l’assureur-vie, à travers un parcours 100% digital dans la zone de réception. Au programme : pilotage de drones, une partie de foot en réalité virtuelle, mais également un saut en parachute ou une session de tir en plein saloon. « Les expériences avec les caques de réalité augmentée et réalité virtuelle étaient vraiment bluffantes : WOW ! » s’exclame Nathalie Calabrese. Steven Cooney ne peut que confirmer : « Je suis surpris, ces technologies sont très réalistes ». Les casques hololens ont notamment permis aux collaborateurs de OneLife de redécouvrir le système solaire grâce à la réalité augmentée. « Le plus intéressant était de pouvoir toucher de près à ces technologies. En tant que développeur informatique, je connais ces technologies, mais n’ai pas forcement l’occasion de les tester » ajoute Philippe Polydore. « Nous ne sommes pas tous des geeks » plaisante Nathalie, avant de poursuivre : « Je pense que 90% d’entre nous n’avons même jamais eu l’opportunité d’essayer ces technologies, et les avions simplement découvertes à la TV ou sur les réseaux sociaux. Maintenant, nous sommes capables de comprendre à quels points elles peuvent être utiles dans notre monde professionnel ». Finalement, un atelier « impression 3D » était proposé.
Pour Liana Aghabekyan, ces deux journées ont eu un fort impact : elles ont sensibilisé tous les collaborateurs qui connaissent maintenant la direction que prend OneLife. Elle ajoute « Maintenant, plus personne ne pourra regarder les décisions du management avec scepticisme ». Les collaborateurs sortent donc grandis de cette première édition des Digital Days. « Le fait que la société ait organisé cet événement interne prouve qu’elle est ouverte aux nouvelles technologies, ce qui est génial pour une compagnie d’assurance-vie, parce que par le passé, cela ne se ressentait par forcément dans le secteur » explique Philippe Polydore. « Toutes ces expériences, mais également les présentations ont été très instructives. Nous avons une vision claire de l’apport du digital dans le métier de l’assurance-vie, et de la vitesse à laquelle notre métier évolue. C’est également très encourageant de voir que tous les collaborateurs ont participé et ont été mis à contribution lors de cette première édition des Digital Days » conclut Nathalie Calabrese.